F1 ; première ; action !
Et oui, pour rentrer direct dans le vif du sujet, en cette veille de rentrée, parlons F1 :
et d'abord deux interrogations en phase avec cette époque de l'année. L'une concernant l'attribution du titre et l'autre le marché des transfert.
Qui sera le pilote champion du monde au terme de cette saison 2006 ?
Ferando Alonso mène ce championnat avec brio depuis la manche d'ouverture à Barhein, et a su profiter des errements de celui qui deviendra son rival au championnat : Michael Schumacher. Depuis que ce dernier est de nouveau dans le coup, c'est-à-dire depuis le début de la saison européenne, le pilote Renault peut se permettre d'assurer le coup, tout en gardant les pieds sur le podium, tellement les Ferrari et les Renault sont au-dessus du lot cette année. Le même schéma s'était d'ailleurs déjà produit l'année dernière, le rival de l'espagnol étant alors que le couple Raikkonen-McLaren. Mais la fiabilité du bloc Mercedes n'est pas la même que celle du Ferrari... Et Alonso doit se méfier du retour du Kaiser. L'écart qui culminait à 25 pts au soir du GP du Canada, fin juin, est passé à 10 pts avant la manche qui s'est déroulé en Turquie ce dimanche. Heureusement pour lui, il peut aussi compter sur un Schumacher accumulant les erreurs sous la pression. Sans elles, l'écart pourrait ne compter que 3 ou 4 pts, or il est aujourd'hui de 12 pts. En effet, Alonso, malgré une Renault nettement moins performante, a réussi à reprendre 2 pts au pilote Ferrari, celui-ci s'étant fait piégé par la sortie de la voiture de sécurité. Massa en a d'ailleurs profité pour signer la première victoire de sa carrière au terme d'un week-end parfait.
Mais Alonso pourra-t-il tenir son rang encore les quatres courses qui restent avant le terme de la saison ? Fisichella assurera-t-il la protection de l'espagnol en génant Schumacher ? La Scuderia Ferrari remettra-t-elle les pendules à l'heure en attaquant à bon escient, et en prouvant ainsi qu'elle détient encore la science de la victoire ? La course de Monza devrait logiquement tourné en sa faveur. Schumacher y a empoché une belle victoire en 1996, pour sa première année avec des rouges alors au creux de la vague et ses victoires en 2000 et 2003 ont marqué son retour dans la lutte pour ces championnats (finalement gagnés), alors que les deux étés avaient été marquées par les doutes. Massa et les autres équipes auront pour rôle de s'intercaler entre Schumi et Alonso afin que l'écart diminue, avant qu'il ne s'inverse. La politique aura son mot à dire, surtout en terme de déstabilisation. Après l'affaire des mass dampers dans laquelle Renault aurait perdu l'équivalent de 3/10e de secondes, les roues lenticulaires de Ferrari pourraient faire l'affaire d'une enquète, à leur tour. La route est encore longue, mais rien n'est impossible. Schumacher doit et va gagner ce championnat !
Dans ce cas, Schumacher peut dire adieu à la F1 en toute tranquilité... Et ainsi laisser sa place à un Kimi Raikkonen à qui tout le monde fait les yeux doux depuis plus d'un an maintenant. Kimi Raikkonen qui subit les déboires de McLaren depuis son arrivée en 2002 dans l'équipe britannique. Bien sûr, il est passé tout près du titre par deux occasions, en 2003 et 2005. Mais lorsque l'échec vient de la voiture, le regret n'en est que plus grand. C'est ainsi qu'il doit choisir entre Renault, double championne en titre et actuelle référence mais dont l'avenir semble flou, et Ferrari, l'écurie mythique qui renait d'une saison 2005 catastrophique et qui connait le pneu Bridgestone que tout le monde utilisera l'année prochaine, nouvelle réglementation oblige. Si Schumacher gagne et se retire, le choix est vite scellé. Dans le cas contraire, Renault est-il le bon choix ? Rien n'est moins sûr. Kimi aurait donc choisi de signer pour les deux écuries. Si Schumacher s'en va, son contrat avec Renault stipule qu'il n'est pas libre. A l'inverse, si l'allemand décide de rester, Kovalainen, le remplaçant d'Alonso, devra faire ses classes ailleurs.
Chez Mclaren, Hamilton devrait arriver aux côtés d'Alonso. Le débutant plus que prometteur face à un ancien champion du monde. L'affiche promet d'être alléchante. A moins que Kimi ne décide de rester au dernier moment, pour nous offrir le duel tant attendu Kimi-Alonso !! Premières réponses à Monza dans 10 jours probablement.